Pour passer l’examen de comptabilité, ou pour bien établir les biens d’une entreprise, on devra penser aux amortissements. La définition d’un amortissement vu par le PCG puis nous allons l’illustrer par un exemple.

Que signifie un amortissement dans la comptabilité ?

Si vous vérifiez dans votre livre de PCG ou le Plan Comptable général, vous avez la définition de ce terme dans l’article 214 alinéa 13. Il s’agit de la répartition du prix du bien suivant son utilisation. Par exemple, quand une entreprise achète un actif immobilisé ou matériel, prenons une voiture. Celle-ci est d’une valeur de 10.000 euros. C’est une voiture utilitaire pour 5 années. Pour calculer l’amortissement, il suffit de diviser le prix de la voiture par ses années de fonction, donc sur notre exemple, 10.000 / 5 = 2000 euros. Cette voiture dispose d’un amortissement de 2000 euros par an. Et le calcul de la valeur finale de la voiture se traduit par le dégressif d’immobilisations.

Comment écrire l’annuité d’amortissement d’un bien ?

La méthode d’écriture comptable est la même sur tous les produits en immobilisation d’une entreprise. Et à l’écriture, l’amortissement du taux des actifs en immobilisation se situe selon sa durée de vie et ses utilisations. Il est important également de marquer toutes les dépenses qui ont été consacrées à ce bien suivant sa durée d’utilisation. L’idée est de valoriser son prix au cas où son propriétaire veut passer à la vente. Vu sur cette nouvelle information, le taux de calcul des annuités d’amortissements d’un bien est égal à la base amortissable ou au prix du bien, multiplié par le temps d’œuvre ou la durée de vie du bien et divisé par son temps d’utilisation ou juste le dégressif d’immobilisations.

Nous allons prendre l’exemple d’une machine de production. Ce matériel présente une dotation de 10.000 euros, et selon ses caractéristiques, elle peut produire en moyenne 5000 produits pour une durée d’un an qui équivaut à 5000 euros également. Seulement, elle devra passer à son entretien après 3 années d’utilisation. Il faudra donc arriver à amortir la machine en 3 ans dont voici le calcul. La première année d’exercice, elle devra réussir à produire 5000 euros, puis la seconde année, elle va faire 8000 euros et la troisième année, 10.000 euros. En tout, cela fait 23.000 euros d’annuité d’amortissements en trois années.

Dresser le plan d’amortissement

Et dans le plan d’amortissement d’immobilisation, le calcul se fait par an, ce qui conclut à la première année, on a 10.000 euros x 5000 euros = 2173,91 euros, 3478,26 euros à la seconde année, et 4347,83 euros à la troisième année. Cette méthode de calcul d’amortissement est plus présentable sur un tableau Excel. Pour faciliter la valeur nette du bien, dans le tableau, on va dresser les exercices en linéaire, puis 3 colonnes avec : l’annuité d’amortissements, l’amortissement cumulé et la valeur nette comptable. Pour trouver la VMC ou la valeur nette comptable du bien, il suffit de soustraire le prix du bien avec l’amortissement cumulé.

Pour notre exemple : l’année du premier exercice de la comptabilité, est visible en linéaire, on a comme annuités d’amortissements 2173,91, puis ceci ne change pas sur la colonne du cumul d’amortissement, mais pour la VMC= 10.000 – 2173,91 = 7826,09. On va faire la même chose pour la seconde année avec annuités d’amortissement = 3478,26 + 2173,91 =5652,17 sur le cumul, et en VMC cela donne, 10.000 – 5652,17 = 4347,83. Pour la troisième année, on écrit 4347,83 sur l’annuité d’amortissement et là la valeur de la dotation de la machine devrait être égal au cumul, vérifions : 4347,83 + 5652,17 = 10.000, ce qui veut dire que l’on a réussi à amortir la valeur du bien, et on marque 0 sur la colonne VMC de la troisième année.

Cette écriture va se transmettre sur la base du plan comptable de l’entreprise afin de réussir à détecter les avantages économiques d’un bien.